Poncirus trifoliata. (Citrus trifoliata)

PONCIRIER - ORANGER TRIFOLIE

Poncirus : du français poncire, donné autrefois à une sorte de citronnier
Trifoliata : à trois feuilles.

Poncirus trifoliata est un agrume résistant bien au froid. Il est étonnant avec ses rameaux verts munis de grandes épines, ses fleurs blanches et ses petits fruits jaunes veloutés et parfumés.

PONCIRIER - ORANGER TRIFOLIE
PONCIRIER - ORANGER TRIFOLIE © CAUE77 & Arboretum de la Petite Loiterie - Jac BOUTAUD

Port : arbuste au port arrondi, dense, aux branches noueuses et aux rameaux enchevêtrés. La cépée est la forme naturelle la mieux adaptée. Il est cependant possible de le conduire en tige semi remontée à condition de l’accompagner dans sa croissance lente.

Rameaux : raides et anguleux, vert brillant puis gris , lisse, avec de très fortes épines très pointues (jusqu’à 7 cm de long).

Ecorce : grise fine et assez lisse.

Feuillage : feuilles caduques composées de trois folioles obovales de 3 à 6 cm de long. Elles sont coriaces, vert foncé brillant dessus, plus clair dessous et deviennent jaunes ou orangées à l’automne. Elles sont aussi aromatiques au froissement.

Floraison : en avril, fleurs blanches à 5 pétales allongés, de 4 à 5 cm de diamètre. Elles apparaissent avant la sortie des feuilles (foliaison) puis parfois il refleurit modérément une seconde fois (remontant). Ses fleurs sont légèrement parfumées.

Fructification : en automne, présence de fruits en forme de petits citrons globuleux, veloutés de 3 à 4 cm de diamètre qui deviennent jaunes à maturité et restent longtemps sur l’arbuste. Ils sont comestibles uniquement sous forme de gelée (comme celle de l’orange amère). Cru, le fruit est peu juteux et très amer. La peau est parfumée.

Climat : résistance moyenne au froid (- 20 °C). Bonne résistance à la chaleur. Il exige le plein soleil, mais les situations ombragées et même à la mi-ombre ne lui conviennent pas. A réserver aux régions les plus chaudes.

Usages et comportement : sa croissance est lente et sa longévité moyenne. Il peut être planté isolé, en étage haut de massif, dans des haies libres ou défensives (absolument impénétrables). Il ne faut pas le planter près des passages, du fait de ses épines redoutables.

Sol : il supporte les sols, compacts, légers, basiques et acides s’ils sont secs. Par contre, il n’apprécie pas les substrats à la fois acides et gorgés d’eau de façon temporaire ou permanente. Il aime les sols profonds et fertiles.

separateur

Caractéristiques vécus

Volume : Moins de 6 m
Ports naturel adult : Sphérique
Feuilles : Persistantes
Esthetiques : FLEURS DÉCORATIVES , FRUITS DÉCORATIFS
IDF : 1 à 7
USDA : 6
Luminosite : Soleil
Utilisation : Tige remontée , Cépée , Parfumé
Structure : Compact , Léger
Acidite : Acide , Basique
Eau : Sec

separateur

AUTRES INFORMATIONS

Origine : Nord de la Chine. Il fut introduit en Europe vers 1850.

Conseils pour la plantation : Il n’est pas disponible dans toutes les pépinières en forme libre et il est rare en tige. Il est recommandé de le planter en motte.

Taille de formation : il est long à conduire en tige, du fait de sa croissance lente, et difficile à flécher à cause de son port divergent. Pour monter la tige, éliminer progressivement les basses branches, sélectionner une flèche dominante et ne pas oublier de se protéger avec de bons gants …

Conseils d'entretien : pour faciliter le ramassage des fruits au sol en vue de réaliser une gelée à l’agréable amertume, il est conseillé d’éliminer les basses branches !

Anecdote : Il sert de porte greffe pour beaucoup d’agrumes. C’est lui qui réapparaît au collet, épineuse surprise, quand l’oranger ou le citronnier en bac a souffert d’un gel trop fort …

separateur

GALERIE D’IMAGES

separateur

 

separateur
separateur