Battandieri : de J. A. Battandier (1848-1922), botaniste français specialiste de la Flore d’Afrique du Nord.
Cytisus battandieri est un arbuste très particulier, avec son feuillage, ses rameaux argentés et ses grappes de fleurs jaunes qui sentent l'ananas. Il mérite une place abritée dans le jardin.
Port : arbuste au port arrondi, large et souple avec des branches arquées. La cépée est la forme naturelle la mieux adaptée mais il est possible de le conduire en tige remontée sur une petite hauteur à condition de sélectionner un seul tronc princi-pal. Il est souvent greffé au collet sur Laburnum anagyroides. Il est trop rarement issu de semis.
Rameaux : verts recouverts de poils argentés lorsqu'ils sont jeunes.
Ecorce : lisse, gris verdâtre
Feuillage : semi persistant les hivers doux, caduc sinon. Feuilles sont composées de trois folioles ovoïdes de 4 à 7 cm de long et recouvertes de poils argentés. Ombrage moyennement dense.
Floraison : en mai juin, nombreuses fleurs jaune d'or, papillonacées, en grappes dressées terminales de 10 à 15 cm de long. Elles ont un parfum d'ananas et sont mellifères.
Fructification : en automne, fruits en gousses allongées de 5 à 7 cm de long, bruns à maturité.
Climat : Résistance moyenne au froid, sensible aux gelées fortes et prolongées (au delà de - 15° C ). Il craint les vents froids mais a une bonne résistance à la chaleur. Il supporte le plein soleil, contrairement à la mi-ombre et à l'ombre ne lui conviennent pas.
Usages et comportement : sa rapidité de croissance est moyenne à forte et il a une longévité comprise entre 50 et 80 ans. Il peut être planté isolé, en étage haut de massif ou dans des haies libres.
Sol : il supporte les sols superficiels, compacts, légers, acides et secs. Par contre il n'apprécie pas les substrats basiques et gorgés d'eau de façon temporaire ou permanente.
Origine : Maroc. Introduit en France en 1922.
Conseils pour la plantation : il s'agit d'un arbuste de semi collection en forme libre et il est rare en tige.
Taille de formation : Le mieux est de le laisser prendre son port naturel ramifié. Il est éventuellement envisageable de le conduire en petite tige à condition de veiller à la dominance de la flèche et d'éliminer les rejets qui se forment facilement sur sa souche.
Conseils d’entretien : La taille d'entretien n'est pas nécessaire; il est cependant possible d'éliminer les ramifications de la base pour lui donner un aspect de cépée arborescente.
Anecdote : Cousin de nos genêts indigènes, c'est un parent d'aspect inhabituel par son feuillage et ses inflorescences. Il ressemble un peu plus au Cytise (Laburnum), sur lequel il est souvent greffé.